Vie au Lycée St Charles
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

Le cour de géographie est disponible

Aller en bas

Le cour de géographie est disponible Empty Le cour de géographie est disponible

Message par Paliscool Dim 5 Oct - 14:02

Hey oui le voila a cette adresse :

https://dl.dropboxusercontent.com/u/47531305/Forum/Cours_du_2.10.docx

Où ici :

raB/ La fracture entre les pays développés et les pays en voie de développement
Afin d’identifier et de localiser les pays développés et les pays en voie de développement, certaines données peuvent servir d’indicateurs pertinents. Ainsi, l’éducation reste un enjeu majeur du développement, notamment par le biais de l’alphabétisation de la population. Or, pour beaucoup de pays en voie de développement, l’éducation est insuffisante, ce qui aggrave encore leurs difficultés. Les chiffres de 2009 montrent que 97 % des personnes illettrées dans le monde vivent dans les pays du Sud, dont 47 % en Asie du Sud, 21 % dans l’Asie de l’Est et l’Asie Pacifique, et 15 % en Afrique sub-saharienne. Ce sont en majorité des femmes vivant en milieu rural.

Document 2 du Powerpoint
Cependant, ces données servant d’indicateurs de développement restent peu pertinentes. En effet, elles ne répondent qu’à une partie de la question très complexe du développement d’un État. Ce constat a conduit le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement) à mettre au point un Indicateur de développement humain (IDH). En effet, le PIB ne permet pas d’obtenir une vision assez juste des conditions de vie du plus grand nombre. De plus, le PIB reste une moyenne nationale et ne permet pas de rendre compte des écarts de richesse dans un pays.

Le document 3 permet de savoir où se situent les pays développés et les pays en voie de développement.

Document 3 du Powerpoint
De manière générale, les cartes du PIB et de l’IDH semblent recouper les mêmes informations (doc1 et doc3). Cependant, la croissance économique et le développement ne doivent pas être confondus. Un pays peut avoir une forte croissance économique et s’enrichir sans que la population en ressente les effets en termes de développement. En effet, ce n’est pas parce qu’un pays est riche qu’il investit forcément dans l’éducation, qu’il participe à l’amélioration des conditions sanitaires et alimentaires de sa population. L’argent de la croissance peut ne profiter qu’à une minorité et la richesse peut être utilisée à toute autre chose que le bien-être du plus grand nombre, comme par l’achat d’armes ou l’enrichissement des classes dirigeantes.

A partir de l’analyse des documents 1 et 3, repérez des pays qui ont des PIB et des IDH qui n’ont pas la même tendance.
L’examen attentif des deux cartes précédentes permet de repérer des pays qui ont un bon niveau de richesse mais dont l’IDH est inférieur à la moyenne, comme l’Arabie Saoudite, le Brésil ou l’Afrique du Sud. À l’inverse, des pays comme la Bolivie, le Paraguay ou le Mexique ont un PIB assez faible, mais sont dans la moyenne supérieure mondiale pour l’IDH.


+ Documents 1, 2 & 3 p18
A partir de ces trois cartes que déduit-on ?
La mortalité infantile est la plus élevée dans les pays à fort IPH (indice de pauvreté humaine) et où la suralimentation n’est absolument pas présente : Afrique, Asie. (Brasil, Bolivie). Alors que la suralimentation, l’IPH le plus bas et la mortalité infantile quasi inexistante se retrouve essentiellement dans les « pays du nord » : USA, Europe (pays développé de l’OCDE  organisation de coopération et de dvppt économique).
Les disparités de développement, avant de se marquer aux échelles globales, s’inscrivent avant tout aux échelles nationales. En effet, les disparités régionales sont plus marquées dans les pays en voie de développement. Dans les pays du Nord, les phénomènes de décentralisation ont limité les écarts de revenus entre les espaces périphériques et les espaces centraux. Ainsi, en France, les habitants de la région la plus riche, l’Ile de France, n’enregistrent pas d’écart de revenu très important avec les autres régions, au contraire des pays en voie de développement, comme le Mexique. De fait, les capitales ou les régions clés tirent en général parti de leur position privilégiée (littorale, frontalière, centrale…) pour concentrer le développement économique au détriment des périphéries.

C/ Des causes diverses expliquent de tels écarts
Il faut tout d’abord savoir que l'énergie est une ressource de plus en plus indispensable aux activités humaines, même les plus simples. Aujourd'hui, elle est nécessaire pour les usages quotidiens (s'éclairer, se chauffer, se nourrir, se déplacer…), mais aussi pour les activités économiques, les échanges, les transports, les communications.
• Au cours des siècles, les ressources énergétiques utilisées par les hommes se sont multipliées :
depuis l'Antiquité on utilise la traction humaine ou animale, le bois pour le feu, le vent (moulins), l'eau (norias, roues à aube pour puiser l'eau ou faire fonctionner des meules à grains) ;
au début du XIXe siècle, avec l'invention de la machine à vapeur et avec l'industrialisation de l'Europe, on consomme de grandes quantités de charbon ;
à la fin du XIXe siècle, avec la seconde phase d'industrialisation de l'Europe, les besoins en hydrocarbures augmentent (moteur à explosion). Une nouvelle forme d'énergie est de plus en plus utilisée : l'électricité ;
le XXe siècle se caractérise par une exploitation toujours plus importante de pétrole et de gaz. On met aussi au point les premières centrales nucléaires fonctionnant avec de l'uranium ;
enfin, avec le développement des énergies renouvelables, on utilise l'énergie solaire, l'énergie géothermique et la biomasse (agro carburants).
• Au cours du XXe siècle, la croissance de la demande énergétique a été plus rapide que celle de la population. En effet, les pays du monde, y compris les plus pauvres, se sont industrialisés et développés. De plus, avec la mondialisation de l'économie et des échanges, les moyens de transport gourmands en énergies se sont multipliés.

Les écarts de de richesse et de développement remontent à la révolution industrielle du XIXe siècle et ne cessent de se creuser depuis ces dernières décennies. Les explications tout comme les solutions sont difficiles à trouver. En effet, les pays pauvres possèdent eux aussi des ressources naturelles (le Congo possède de vastes espaces forestiers et de nombreuses mines, le Gabon est riche en pétrole…). Si certains pays sont soumis à de fortes contraintes naturelles (sécheresses récurrentes dans certains pays d’Afrique de l’Ouest), d’autres comme Madagascar sont riches en potentialités agricoles. La seule explication admise par tous est le rôle indéniable de la colonisation qui a désorganisé les structures économiques et sociales de ces pays et accaparé leurs richesses. Cependant, ces facteurs sont aggravés par une gestion non démocratique des affaires politiques qui fait qu’une minorité de personnes accapare la majorité des richesses nationales.

Exemple du Brésil sur la répartition de la propriété agricole
Propriété < 10ha (microfundia)
Propriété >1000ha (latifundia)
15% de l’espace agricole
60% de l’espace agricole
53% du nombre d’exploitations
1% du nombre d’exploitations

Ce déséquilibre n’a ensuite cessé de croître avec la conquête de nouvelles terres agricoles, notamment sur la forêt amazonienne. Par ailleurs, l’opposition Nord/Sud reste assez commode pour la plupart des gens, même si cette opposition manque de pertinence aujourd’hui. En effet, les écarts à l’intérieur de chacun de ces deux ensembles se sont eux aussi creusés :

Au Nord, les pays de la Triade (Amérique du Nord, Europe de l’Ouest et Japon/Corée du Sud) dominent l’économie et le commerce mondial. Ces pays doivent être distingués de ceux de l’ancien bloc communiste dont le PIB et l’IDH sont beaucoup plus faibles.
Au Sud, les écarts sont plus marqués encore. Certains pays sont, par leur taille et leur population, de grandes puissances régionales (Chine, Inde, Brésil) ou par la puissance de leur économie (Afrique du Sud…). D’autres, du fait de leur faible coût de main-d’œuvre, accueillent les entreprises industrielles délocalisées des pays du Nord d’où leur nom de pays ateliers (Indonésie, Tunisie…). D’autres pays encore, vivent de la rente énergétique : Arabie Saoudite, Libye…. Enfin, certains ne semblent pas progresser sur l’échelle du développement, ce sont les pays les moins avancés (PMA) pour la plupart situés en Afrique.

Ces oppositions peuvent être relevées au sein du document 5. Ces divisions, d’ordre essentiellement économique, peuvent également s’accompagner de divisions politiques.

Document 5 du Powerpoint

Finalement l’hétérogénéité des pays du Sud mais aussi du Nord est donc la conséquence de processus de diversification qui s’inscrivent dans les politiques mises en œuvre essentiellement dans la deuxième moitié du XXe siècle. Néanmoins, la généralisation des phénomènes de mondialisation a joué aussi un rôle majeur. Elle a permis à l’Asie orientale de faire une percée spectaculaire, alors que les autres régions du Sud ont connu, dans leur ensemble, une régression, une stagnation, voire une diminution de leur dynamique de croissance.

Paliscool
Admin

Messages : 20
Date d'inscription : 01/10/2014

https://lyceestcharles.kanak.fr

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum